28 février 2016

Writer's Week #1

Bon, je me lance, je pique l'idée de Lise Syven [à lire ici, par exemple : http://lisesyven.com/2016/02/writers-week-1/] et je vous propose un petit article hebdomadaire (sans garantie de régularité au niveau du jour choisi), pour vous faire partager un peu mon quotidien !
 

Writer’s Mood

Je suis contente d'avoir terminé les corrections des Auras et du Bayou : maintenant, la prochaine étape sur ces textes sera de les tenir en main ! Je ne suis pas encore trop impatiente, ça va.
Je suis également contente d'avoir envoyé Jivana en bêta-lecture, même si ça veut dire, bientôt du travail dessus (soyons réaliste, aucun texte n'est parfait et ne revient de bêta avec un simple "whaou, c'est génial").
J'ai terminé plusieurs semaines de correspondances avec des classes dans le cadre du prix des Incorruptibles autour d'Ascenseur pour le futur, et ça me fait bizarre de ne plus recevoir de questions (une belle expérience, j'aurai l'occasion d'en reparler).
Les vacances scolaires ont été un peu plus cool pour moi niveau écriture (pas de rencontres, ni de texte à rendre pour demain), ça fait du bien quand le rythme se calme un peu !


Writer’s Life

Vacances des enfants oblige, je me suis mis en mode relax le soir, avec des séries (je dévore l'intégrale de The Big Bang Theory - j'en suis à la saison 3), des films (soit pour montrer aux enfants, comme La Communauté de l'anneau, par exemple, soit à découvrir en DVD comme Pixel ou Hôtel Transylvanie 2, soit à voir au ciné comme Deadpool [sans les enfants], ou Zootopie [avec]).
Je vous passe ma tentative d'emmener les enfants à la patinoire, qui a failli se solder par un lumbago (je l'évite de justesse)...

La question de la semaine 

Plusieurs personnes m'ont demandé cette semaine : "et tu ne pourrais pas en vivre ?" en me parlant des bouquins. Alors, la vraie question, c'est : qu'est-ce que ça veut dire, "en vivre" ? À partir de quand on peut le dire ? Est-ce que ce sera quand mes romans me rapporteront assez pour remplacer mon salaire à 100% ? (mais alors, moi qui travaille dans un boulot administratif assez basique, avec un salaire basique aussi, ça sera plus facile que pour quelqu'un qui gagne, je ne sais pas, 3000 € par mois, non ?).
Et si mes revenus d'écriture me permettent de financer tout ce que j'ai besoin pour moi, mais pas pour mes enfants, hein, est-ce que ça compte ? Parce que "en vivre" et "faire vivre une famille de 5 personnes" ce n'est pas tout à fait la même chose...
Si on considère qu'on en vit à partir du moment où on cotise pour la retraite des auteurs (c'est à dire, quand on gagne au moins 8 500 € par an), alors oui, j'en vis déjà, en fait. Mais 8 500 € par an, ça fait environ 700 € par mois...

Bref, il faudrait déjà établir le seuil à partir du quel on peut affirmer qu'on en vit, pour pouvoir répondre à cette question. Même si, ce que les gens demandent en fait, c'est : "est-ce que tu pourrais arrêter ton autre travail ?". Et là, ça dépend de beaucoup de facteurs extérieurs...

Mais j'aimerais beaucoup ne pouvoir me consacrer qu'à l'écriture, oui.


Le livre de la semaine

J'avais dit que je ne ferais plus de chroniques littéraires (ou assimilées) et je ne compte pas retomber dans le piège... donc, je vous dit juste ce que je viens de lire, la semaine dernière (comme je lis dans les transports en commun, j'arrive à peu près à faire descendre la PAL chaque semaine).

Cette semaine, c'était donc : Seul sur Mars, d'Andy Weir.


Je n'ai pas encore vu le film, mais je suis impatiente de le voir, maintenant !

Résumé du roman, pour ceux qui sont passé à côté lors du battage médiatique d'il y a quelques mois : 
Mark Watney est l'un des premiers humains à poser le pied sur Mars. Il pourrait bien être le premier à y mourir.
Lorsqu'une tempête de sable mortelle force ses coéquipiers à évacuer la planète, Mark se retrouve seul et sans ressources, irrémédiablement coupé de toute communication avec la Terre.
Pourtant Mark n'est pas prêt à baisser les bras. Ingénieux, habile de ses mains et terriblement têtu, il affronte un par un des problèmes en apparence insurmontables. Isolé et aux abois, parviendra-t-il à défier le sort ? Le compte à rebours a déjà commencé...

Revue de presse

* Une chouette chronique d'Ascenseur pour le futur chez Des livres sous le manguier !

* Un chouette article dans Le Progrès, sur ma rencontre à Communay avant les vacances (OK, l'article date de plus d'une semaine, mais c'est ma première Writer's Week alors je fais ce que je veux).


* Et un encart dans Isère Mag, pour parler du salon Grésimaginaire dont je suis la marraine (premier week-end d'avril).

Conclusion

Voilà pour cette semaine ! 
Si vous voulez me poser des questions pour la "question de la semaine", n'hésitez pas ! (soit en commentaire, soit par mail). Je ferais le maxi pour ne pas vous répondre sur le champ, mais garder ma réponse pour l'article, histoire que tout le monde puisse en profiter !

22 février 2016

Mes lecteurs sont formidables

Dans le cadre du prix des Incorruptibles, en plus des rencontres scolaires, je participe aussi à des correspondances avec des classes que je ne peux pas rencontrer en vrai, mais avec qui j'échange pendant un mois virtuellement, grâce à Internet (on n'arrête pas le progrès).

J'en profite donc pour vous montrer le travail sur la couverture d'Ascenseur pour le Futur réalisé par les 6ème G de Bonneuil !






Moi qui suis incapable de dessiner, je suis toujours admirative du temps passé, de l'angle choisi, l'idée, la façon de le réaliser... c'est aussi pour ça que j'aime écrire pour cette tranche d'âge : parce que c'est vraiment cool de voir mes personnages vivre dans l'imaginaire des lecteurs, au point qu'ils essayent de les dessiner !

Et, comme je suis une maman à qui ses enfants font des dessins, j'éprouve la même joie d'en recevoir de la part de lecteurs !

Donc, merciiiii !

18 février 2016

Jivana, la fin (officielle !) du premier jet

Il y a quelques semaines (mois ?) je terminais le plus gros du premier jet de Jivana (yeah !)

Je l'ai relu, annoté, j'ai commencé à corriger et à ajouter les petits détails manquants... et là, paf, spirale terrible d'enchaînement de rencontres scolaires et de corrections éditoriales.

Bref, je n'avais pas terminé (alors qu'il ne me restait presque rien. Enfin, pas grand chose...).

Donc, maintenant que j'ai rendu le BAT des Auras, et celui du Bayou, paf, j'ai pu m'occuper de terminer ce premier jet, pour en faire quelque chose de lisible par d'autres que moi.

Champagne !
 


Et maintenant, direction mes bêta-lecteurs/trices, qui l'attendent avec impatience (depuis le temps que je dis que j'ai bientôt terminé !).




Ouf ! Je vais enfin pouvoir souffler (alors que j'avais dit que je n'écrirais pas du tout entre janvier et mai, pour survivre au rythme des Incos, je trouve que mon planning a été un peu trop blindé, ces derniers temps).

Enfin, je dis souffler... façon de parler. Parce que j'ai quand même un projet commun, bien sympa (dont je vous parlerais plus en détail bientôt) et pour lequel les choses s'accélèrent plus vite que prévu... et c'est sans compter les deux romans que je veux écrire cette année. Quelque chose me dit qu'ils vont revenir frapper à la porte de mon esprit dans pas longtemps...


PS : en lien avec Jivana, j'ai répondu à des questions autour des bourses d'écriture : c'est à lire ici.


11 février 2016

BAT

Parce qu'il n'y a pas que les rencontres scolaires, dans la vie, il y a l'écriture aussi !

Donc, cette semaine, j'avance sur les BAT (= Bon A Tirer : les épreuves du roman mis en page de telle façon qu'on visualise le rendu du livre une fois imprimé) de mes deux romans à paraître : "L'empire des Auras" et "Seuls les alligators vous entendront crier"!
 

Mon objectif ? Une relecture attentive pour ne laisser aucune faute, aucune lourdeur (mais là, c'est plus compliqué parce qu'il ne faut pas faire sauter toute la mise en page), ou aucune erreur affreuse.


Ce n'est pas facile, parce qu'à ce moment-là de la vie du livre, on le connaît par cœur. Donc il faut s'accrocher pour ne pas lire en diagonale (certains commencent par la fin, je crois, mais moi je n'y arrive pas).

Je vous épargne les photos avant/après, avec des post-it qui débordent de partout !

Les délais sont serrés, il faut faire vite et bien, avec la pression de la dernière relecture avant que le livre parte chez l'imprimeur... et avoir deux romans qui sortent à moins d'un mois d'écart font se télescoper les deadlines...

Bref :


6 février 2016

Rencontres à Hyères !

Après une sympathique rencontre à Amplepuis (photos à venir), je suis partie deux jours à Hyères (les palmiers).

 J'ai rencontré des CM2, qui ont travaillé sur les personnages en dessin, et sur la suite du chapitre 11...

Brett
Lucas
Jérémy Mazalet
Eric
Adrien
Kévin
Enzo
Le père de Brett
James (Brett adulte)
Youri


Farid (en 1991)
Farid (en 2015
La suite du chapitre 11, imaginée par les CM2

J'ai aussi rencontré des 6ème à Hyères (photos à venir).

Le lendemain, à La Valette, CM2 et 6ème en même temps à la médiathèque :









Puis, l'après-midi, j'ai animé un atelier d'écriture à la médiathèque de Hyères, avant de dédicacer mes romans !



Un déplacement intense, mais où l'enthousiasme des lecteurs sur Ascenseur pour le futur me fait chaud au cœur !