15 novembre 2015

Erratum

Oups, j'avais fait une erreur dans l'annonce de ma dédicace à Mornant : ce n'est pas le 10 décembre, mais le 12 décembre (un samedi !). Mon erreur est liée au fait que je me suis mis dans la tête que c'est une semaine après Montreuil, or, Montreuil tombe toujours pour mon anniversaire (le 3 décembre).
3/12 + 7 jours = 10 décembre... CQFD. Sauf que Montreuil, cette année, c'est le 5 et 6 décembre...
Bref, c'est rectifié un peu partout sur le blog.

Et tant qu'on est dans les Erratum, j'avais dit que je consacrais mes mois de novembre et décembre exclusivement à Jivana... autant j'ai bien avancé la première semaine de novembre (j'ai atteins 88 000 signes, sachant que j'arriverais à 500 000 max, si tout va bien), autant, cette semaine, j'ai été amenée à travailler sur autre chose : un projet de vulgarisation de la grammaire, pour les enfants (projet d'une amie qui s'accélère !), et les corrections éditoriales des Auras... car de ce côté là aussi, ça s'accélère !

Je peux l'annoncer officiellement, alors je le crie haut et fort : les Auras sortiront en avril ! Chez qui, me direz-vous ? Le Seuil !
Le Seuil Jeunesse, car c'est un texte qui pourra être lu par les ados (à partir de 13 ans, je dirais).
C'est moins sombre que Le Premier (dans le sens sanglant), mais moins positif que Les Fedeylins... Les Auras, c'est un roman en un seul volume qui se passe dans le futur, où notre société a dérivé, et pas forcément dans le bon sens. C'est une autre façon de parler du racisme. C'est aussi les questionnements d'une ado qui ne veut surtout pas changer, et qui est amenée à devenir adulte...

Par rapport aux versions précédentes, celle-ci a été "durcie", notamment sur certains domaines, comme l’extrémisme religieux. Ça m'a paru une évidence après janvier dernier, et l'attentat contre Charlie Hebdo.
Je m'étais fait la réflexion, à ce moment-là, qu'il me fallait utiliser mon écriture comme une arme, et pas seulement pour raconter des histoires. J'avais besoin de pousser un peu plus.

Vendredi matin, en relisant le texte et en corrigeant, je me disais que je n'allais peut-être pas encore assez loin de ce côté-là... et puis il y a eu Paris.
Et là, je me suis dit que mon imagination n'ira jamais aussi loin que ces horreurs.

Je suis atterrée. Effrayée. Toute l'agoraphobie contre laquelle j'ai lutté il y a une dizaine d'années regagne du terrain.
Mais ma volonté de lutter avec les mots est toujours là. Et c'est tout ce qui compte pour l'instant.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire