27 septembre 2013

Ça C'est Paris !

Résumé rapide de mon passage à Paris...

Jour 1 : J'ai survécu à un TGV en flammes (pas le mien, heureusement), à une séance photo (je suis passée juste après Tony Parker ^^), et à des mails urgents qui sortent d'on ne sait où...


Jour 2 : J'ai pris le RER, je suis entrée pour la première fois dans un Starbucks, j'ai papoté tout plein, et j'ai croisé Cyril Lignac...


Jour 3 : J'ai pris un tram qui annonçait les stations avec la voix de l'épée magique de "Qui veut la peau de Roger Rabbit ?", j'ai alourdi ma valise avec plein de livres trop bien, j'ai bu beaucoup trop de thé, et raconté ma vie (comme d'habitude)... 

Voilà en très très condensé cette escapade parisienne !

J'ai rencontré ou retrouvé des gens formidables, avec qui on prépare des projets formidables !

J'ai beaucoup bouquiné dans le train et les transports en communs (revue rapide de mes dernières lectures bientôt sur ce blog).

J'ai travaillé aussi (faut pas croire), du coup j'ai bien annoté toute la seconde partie du Premier, et je viens d'intégrer ces corrections ! Ayé, ça c'est terminé (avant les remarques des bêtas-lecteurs, hein, après il faudra recommencer !). Pour la troisième (et dernière) partie, ça attendra un peu.

Là, tout de suite, je vais attaquer l'écriture des tomes 3 et 4 de SpaceLeague (dont les deux premiers tomes sortent en octobre, je vous le rappelle !).

En route vers de nouvelles aventures...

19 septembre 2013

Comme un robot-zombie

Salut à tous !

Petit passage rapide (je n'ai pas grand chose à dire en ce moment).

J'avance bien sur la 2ème partie (sur 3) du Premier, il ne me reste plus qu'un chapitre et je pourrai tranquillement reprendre ce premier jet. Le fait d'avoir découpé l'histoire en trois, et m'autoriser des pauses pour avancer sur autre chose, c'est vraiment pas mal (surtout que cette histoire est quand même beaucoup plus glauque que ce que j'écris d'habitude, et ça me fait du bien de ne pas m'immerger dedans pendant de trop longues périodes).

J'ai même mis le mode robot-zombie en marche, c'est à dire que je me pose devant mon ordi à l'heure prévue, et je fais mon chapitre quoi qu'il arrive. Limite, je ne réfléchis pas : je regarde le détail sur mon plan, zou, je fais entre 7 000 et 10 000 signes, et pof, je sais que je pourrais passer à la suite le lendemain.

Ça ne m'empêche pas d'éprouver de la fierté quand je me sors bien d'un passage particulièrement délicat, ou grogner dans mon coin et réécrire quand je vois bien que ça coince, hein, mais disons qu'il y a un petit côté "automatique" qui fait que je ne me pose pas de questions.

Si je ne termine pas aujourd'hui (où je procrastine un peu, j'avoue), ce sera pour demain, ou ce week-end au pire.
La semaine prochaine, je monte à Paris, donc je vais mettre à profit mes trajets de train avec de la relecture et des annotations utiles. C'est cool, je ne pensais pas avoir déjà terminé cette partie à ce moment là !

Ensuite... on verra selon mon planning de folie, mes dead-lines, et les textes prioritaires.

Si j'ai quinze jours relativement tranquilles devant moi... je crois que je bouclerai la dernière partie, comme ça, ce sera fait, il n'y aura plus qu'à tout corriger !

11 septembre 2013

L'autre facette du métier

Avant d'être publiée, je pensais que le métier d'écrivain consistait en plusieurs phases autour de l'écriture : la préparation, les recherches, la rédaction, les relectures, les corrections, encore des corrections, encore des relectures, de l'attente, des bêta-lectures, des corrections, et des envois aux éditeurs (en gros).

Par contre, une fois que le(s) roman(s) sont acceptés par un éditeur, tout un nouveau pan du métier se révèle. Autant pour l'écriture en elle-même, on peut se préparer, s'améliorer tout seul dans son coin, autant pour tout ce qui concerne le personnage public qu'on devient peu à peu, il faut faire son expérience sur le terrain.

Je vais donc essayer de partager ma modeste expérience sur la face cachée du métier, on ne sait jamais, ça peut servir !

Les relations avec la Presse :
Là, à moins d'avoir fait la une de tous vos journaux municipaux depuis votre victoire au tournoi d'échec en CM2, je ne vois pas trop comment vous auriez pu vous préparer !
De mon côté, c'est même encore plus vicieux et faussé : ma mère était correspondante de presse dans un journal local, et j'imaginais naïvement que tous les journalistes que j'allais rencontrer fonctionnaient comme elle. Ce n'est pas le cas !
Je vous le dis tout de suite : n'imaginez pas que l'auteur de l'article va faire comme dans ces magazines qui ponctuent certaines réponses de stars de "(rire)" quand la star rit en répondant (ce qui permet de voir le second degré de sa réponse... c'est formidable). Si vous répondez en faisant une blague, il y a de fortes chances qu'elle passe au premier degré. Si.
[De mon côté, si j'en crois certains articles, j'ai visiblement affirmé que j'attendais un coup de fil de Spielberg pour l'adaptation de mon premier roman en film *insérez ici un smiley qui roule des yeux*].
En radio ou en télé, le ton passe mieux, bien sûr... mais à moins d'être en direct, il y a toujours le risque du montage.

Mes conseils : faites des phrases courtes, simples, avec une seule idée à la fois. Appuyez sur ce que vous voulez que le journaliste retienne (une déformation est si vite arrivée...). Répondez directement à la question, puis développez (et pas l'inverse).

Les salons :
Ça, c'est un domaine plus familier, en général. On a tous (au moins une fois) parcouru les allées d'un salon du livre. Et, quand on écrit, on s'imagine tous un jour de l'autre côté de la table. "Quand je dédicacerai, je...".
Pourtant, on n'est pas forcément prêt à la réalité, à se retrouver assis pendant des heures à regarder passer des gens en souriant, les voir vous juger, juger vos livres, devoir pitcher en quelques phrases un roman dont on peinait déjà à écrire un synopsis de trois pages, et encaisser les lecteurs pas intéressés comme autant de lettres de refus d'éditeur.
Pas de panique, amis auteurs, vous aussi vous bredouillerez au début. Mais, très vite, vous découvrirez quelques astuces (je vais vous en livrer certaines).
Personnellement, je n'avais en tête qu'un seul fantasme : attribuer un signe de caste fedeylin à chaque dédicace (ça m'amuse toujours autant).
Dans mes premiers salons, j'ai demandé à des auteurs avec plus de bouteille s'ils avaient des conseils : plusieurs, sans se concerter, m'ont dit : "il te faut des tampons". Et c'est vrai que c'est chouette ! Ça plait beaucoup aux lecteurs, et ça habille bien mes pattes de mouche (dans lesquelles j'ai toujours peur de faire des fautes d'orthographe, mais je crois que ça me restera toujours. Je me réveille encore parfois en sueur au milieu de la nuit parce que j'ai fait une faute dans le livre d'or d'un salon et qu'il me faut attendre des mois pour pouvoir la corriger !).

Mes conseils : Entraînez-vous à résumer l'accroche de votre roman en quelques phrases, ça vous permettra de ne pas laisser traîner un trop long "euhhhhhhh" à la question "de quoi ça parle ?". La bonne accroche viendra toute seule, au fur et à mesure des discussions avec de potentiels lecteurs : ne pas trop en dire, mais suffisamment pour donner envie !
Après, pour l'attitude en salon, ça dépend de votre personnalité : certains se calent au fond de leur chaise et attendent que des lecteurs prennent l'initiative de leur parler, d'autres alpaguent les passants façon marché aux bestiaux... c'est selon. Moi, je fais entre les deux : je souris, prête à engager la conversation quand je vois que les lecteurs accrochent sur les couvertures, mais sans non plus sauter sur chaque passant !
J'avoue que c'est plus facile quand on a plusieurs romans à proposer : on a moins l'air d'un camelot qui essaye à tout prix de vendre son produit : on discute de nos univers, de ce qu'on fait... et, quand on écrit en jeunesse, les "cases" aident à parler des livres ("Pour un garçon de 8 ans ? Plutôt celui-ci. Pour une fille de 14 ans ? Plutôt celui-là").
Côté dédicaces, difficile de personnaliser chaque petit mot (surtout face à de parfaits inconnus !). On m'a conseillé (et je transmets) d'avoir une dizaine de phrases différentes par roman, et de broder autour. J'avoue que ça aide bien (d'une part quand il y a la queue et qu'il activer le mouvement, et d'autre part quand, comme moi, on a peur des fautes !).

Les fans :
Un jour, on vous demande un autographe. Oui, à vous, là, qui vous demandez ce qui se passe vu qu'aux dernières nouvelles vous n'avez pas sorti de single n°1 des ventes, qui n'êtes même pas passé "dans le journal de Claire Chazal lalalalala" (ne me remerciez pas pour l'air dans la tête, c'est cadeau). 
Ou on vous demande de poser pour une photo avec le fan en question.
Passé la surprise (normale), vous vous exécutez avec au fond des yeux un brin de "qu'est-ce que je fais là ?".
Respirez, amis auteurs, ce n'est qu'une autre facette de ce métier à laquelle vous n'étiez pas préparé !
Car oui, du moment où on passe de l'autre côté de la table, on n'est plus un être humain aux yeux des gens qui déambulent dans le salon, mais un Auteur avec un grand A (même si on écrit pour enfants ["ah, bon, alors ça va !"] ou pire, de la fantasy [ce sous-genre pour ado attardé, hein]).

Mes conseils : Profitez. Amusez-vous. C'est rigolo, non ? Même si, dans l'absolu, ça vous mets mal à l'aise, c'est quand même hyper flatteur de se faire prendre en photo à côté de quelqu'un qui a aimé votre/vos livre(s).
Et comment résister à la petite bouille d'un mini-fan pour qui on représente quelqu'un d'extraordinaire et qui tend un morceau de cahier déchiré pour y apposer un autographe ?
Je me souviens d'un salon, où j'étais assise à côté de Mary-Janice Davidson, et chaque fois que quelqu'un voulait être pris en photo avec elle... elle était d'accord, à condition de prendre elle aussi une photo du fan ! J'ai trouvé ça super sympa (de garder une trace, nous aussi, de ces rencontres). Si j'avais son culot, je crois que je le ferais aussi ! (peut-être dans quelques années...)

Les séances photos :
Autre point auquel on ne pense pas "avant" : la communication visuelle. En général, un éditeur vous demande (ou fait faire) des photos, histoire de pouvoir communiquer sur votre tête. Certains en impriment même une sur la 4ème de couverture du roman, ou sur un rabat.
Si vous avez publié des nouvelles, peut-être que le fanzine/webzine/ la revue vous a demandé de fournir une photo. Alors, vous avez demandé à votre mari/femme/à un ami, etc, de vous prendre en photo avec un angle avantageux. Peut-être avez-vous (consciemment ou non) reproduit ce que vous avez en tête quand on vous dit "photo d'auteur" (je vous renvoie à cet excellent article : http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20130206.OBS7945/les-8-astuces-pour-reussir-une-mauvaise-photo-d-ecrivain.html).
Là encore, ce n'est pas naturel ni évident et, surtout, ce n'est pas franchement quelque chose auquel on pense entre le syno, les 22 étapes de Truby, et ce satané chapitre 4 qu'il va falloir réécrire.

Personnellement, je vous parlais tout à l'heure de ma maman, dont le métier de correspondante de presse incluait la prise de photo pour illustrer ses articles. Nous étions au temps de l'argentique, et elle développait ses pellicules à la maison, histoire d'envoyer les négatifs avec l'article qui va bien. Quel rapport avec moi ? Disons que je servais de cobaye pour terminer les pellicules auxquelles il ne restait que quelques poses et qu'il fallait absolument développer le soir même. Soyons juste, ma sœur aussi (mais je crois que ça l'amusait moins que moi). Depuis toute petite, donc, quand on braque un appareil photo sur moi, je souris instantanément (une habitude).
Ajoutez à ça quatre années d'appareil dentaire qui font que le chantier buccal dont j'ai longtemps eu honte est devenu un véritable sourire que je ne cache plus, ainsi que *attention coming-out* un rapide passé de Miss *c'est bon, j'ai avoué, n'en parlons plus*, vous comprendrez que ce n'est pas la facette qui me gêne le plus dans ce métier.

Mes conseils : réfléchissez à l'image que vous voulez dégager... mais n'essayez pas de devenir quelqu'un d'autre. Si vous êtes gothique au quotidien, normal de le rester en salon. Mais si vous décidez de mettre systématiquement un chapeau à chacune de vos apparitions publiques, essayez de penser à long terme : est-ce que vous n'allez pas vous lasser, au bout d'un moment ? Et vous retrouver coincé par cette image qui ne vous correspond plus ?
Quant aux photos... là encore, soyez naturel. Ne prenez pas ça comme une punition ou un passage obligé. Pas la peine de faire votre diva genre "je n'aime pas qu'on me prenne en photo" : ça, ça passe entre amis, ou avec la famille, mais du moment où vous êtes Auteur (toujours ce grand A), ça paraît plus bizarre qu'autre chose (qui n'a jamais grincé des dents en voyant, dans une anthologie, la seule photo d'auteur qui ne montrait pas le visage de celui-ci mais ses doigts, lui caché derrière un livre, ou un objet le représentant symboliquement ?).
C'est bon, c'est juste une photo. Rien ne vous empêche de vous mettre un peu en valeur (c'est quand même une image qui reste, hein, et qui circule) mais amusez-vous avec ça !

Allez, je vous laisse, il faut que je réfléchisse à la tenue que je vais porter lors de ma prochaine séance photo ! (rire)
À part ça, vous avez des questions ?

3 septembre 2013

C'est officiel !

C'est avec une joie immense que je peux (enfin) vous parler de mes prochaines sorties !!! 

Depuis plusieurs mois, j'évoquais "Le projet secret n°1", celui dont je signais mes contrats (ici). Aujourd'hui, je peux vous révéler qu'il s'agit d'une série de petits romans à partir de 9 ans, autour du foot (mais pas que !) qui va être publiée aux éditions L'équipe (oui, comme le journal) à partir du mois d'octobre 2013 ! Et ça s'appelle SpaceLeague.

Les deux premiers tomes "Premier Match" et "L'Esprit d'équipe" sont prêts. Les suivants sortiront en mars, et en juin (si tout va bien), toujours deux par deux. Normalement, il devrait y avoir douze (12 !) tomes en tout !

Un sacré projet !

Voilà un premier aperçu des couvertures provisoires (réalisées par Sylvain Even) :


Comme je vous le disais dans des articles précédents (voir Le foot et moi et Olive et Tom), ce n'est pas étonnant que j'écrive des histoires de foot... mais je suis ravie que mon fiston, petit lecteur, me réclame la suite ! (c'est déjà ma victoire de le faire lire).

Je m'amuse vraiment beaucoup sur ces histoires, et j'ai hâte d'écrire le troisième tome (qui porte pour l'instant comme titre de travail : "Le grand tournoi").

Pour vous donner un petit aperçu des enjeux,voilà l'extrait cité en 4ème de couv' du premier tome :
— Écoute : comment on est arrivés là, je ne sais pas.
Où on est exactement, je ne sais pas. Tout ce que je
sais, c’est qu’on est vraiment loin de chez nous.
Et qu’on est devenus des pocketkids.
Mickaël fronça les sourcils.
— Des quoi ?
— Des enfants de poche. Des jouets, quoi.
— Des… jouets ???
— De ce que j’ai compris, on doit jouer au foot. Et si on gagne nos matchs… on a une chance de pouvoir rentrer à la maison.

SpaceLeague ce n’est pas que du foot.
C’est du foot avec des pouvoirs !

1 septembre 2013

C'est pas le tout...

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais en général, on fait le point au moins deux fois par an (rentrée de septembre, fêtes de fin d'année), sur notre vie, nos projets, etc. On peut aussi rajouter son anniversaire, si vraiment on passe un cap, ça se comprend.

Bref, me revoilà en ce début de nouvelle année scolaire, fraîche et reposée (hum), prête à ré-attaquer mes projets laissés en suspend depuis quelques semaines/mois.

Pour une fois, ils ont chacun leur place dans la file d'attente, et je n'ai pas de doute pour me décider lequel je mets en chantier...

Je vais donc me jeter à corps perdu dans "Le Premier", histoire d'avancer au moins sur le premier jet de la seconde partie. 

Taïaut !